Giuseppe A. Brunelli
(quatre
fragments lyriques
de Cesare
Cellini
(traduits en français, avec des variantes)
(IV)
Ce serait
Si tout à coup un rêve
devient une chose réelle
lorsque entre les miennes
je caresse d'autre mains
tes deux mains
ce serait le maximun
des désirs
Ecouter avec souci
nos souffles
les unir transformer
en un seul
fort se serrer
entre les bras
fermer-ouvrir
les yeux
en se retouvant nus
su la lune
et en appellant à nous
les étoiles
saluer la terre
le soleil
suivre le parcours
de l'arc-en-ciel
arriver au paradis
entendre retentir
des trompettes
des choeurs d'angeset
avec soubresauts de joie
de riantes et magiques
harmonies
d'un piano
amoureux
Nous changer en nous-mêmes
et dans le devenir devenir
une seule chose avec l'univers
et avec la foule qui pleure
qui a ri et dit des mensonges
qui a tué
qui implore merci
qui crie dans l'attente
peu attentive à l'amour
enfin hereuse d'aimer
Ce serait
la maximum
oui
[1] C. Cellini,
Sarebbe, in Cháris, Catania, 1987², pp. 49-50: “Se improvvisamente / un sogno
realtà diventa / accarezzando fra le mie / altre due mani / le tue / sarebbe il
massimo / dei desideri // Ascoltare ansiosi / i respiri nostri / unirli
trasfrmarli / in uno / stringersi forte / fra le braccia / chiudere-aprire /
gli occhi / ritrovarsi nudi / sulla luna / chiamando a noi / le stelle /
salutare la terra / il sole / seguire il percorso / dell’arcobaleno / arrivare
in paradiso / udire squilli / di tromba / cori d’angeli / sussulti di gioia /
ridenti e magiche / armonie / di un pianoforte / innamorato // Trasformarsi in
noi / e divenire nel divenire / uno con l’universo / e con la gente che piange
/ che ride che mente / che uccide / che chiede perdono / che urla di attesa /
distratta all’amore / felice d’amare / Sarebbe il massimo / sí / dei desideri”.
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